Vendre un bien immobilier n’est pas du gâteau. Plusieurs points sont en jeu lors de ce genre de vente. Le plus souvent, se faire accompagner d’un professionnel est l’idéal pour éviter les différents pièges ou failles que représente la vente. Vendre à un promoteur pièges, on doit s'en méfier. Lorsqu’on parle de vente, on entend l’existence de deux parties : un vendeur et un acheteur. Néanmoins, les Procédures et formalités ne sont pas les mêmes en fonction de la qualité de l’acheteur. Quelle est la différence entre la procédure de vente à un promoteur et celle à un particulier ? Et sur quels points sont focalisées ces particularités ?
La valeur du terrain : le piège à éviter avec un promoteur
En général, les personnes qui vendent font une estimation du prix du bien sans tenir compte de ce que vaut le terrain sur lequel est bâti un immeuble. En effet, certaines personnes pensent seulement à la valeur de l'immeuble construit et non au potentiel constructible du terrain. Afin de mieux faire face à cette situation où le vendeur ne connaît pas la valeur de son bien, il est préférable de se faire accompagner d’un expert, d’un professionnel. Néanmoins, si le vendeur ne préfère pas être accompagné, il lui est recommandé de savoir le prix réel du bien mais également la valeur ou le prix du potentiel constructible. Dans le cas du prix réel, il est plus facile à déterminer car il s’agit du prix du bien du dessus et du dessous. Contrairement à un particulier comme acheteur, celui-ci n’est pas un promoteur immobilier et la question de prix ne dépendra que de lui et de son budget. Et cela, même si le prix est au-dessus de ce que vaut le marché. Pour le prix du potentiel constructible, celui-ci est plus important et conséquent. Le promoteur immobilier sait calculer à l’avance ce que vaudra un terrain et négociera un prix pour avoir une marge de bénéfice. Ainsi, la surface du terrain et sa capacité à recevoir une construction plus conséquente sont des points importants. De ce fait, ce critère joue plus pour un promoteur qu’un particulier.
Un avant-contrat parsemé de clauses
Une fois que les deux parties se sont mises d’accord sur les termes de négociation et le fond du contrat, une promesse de vente ou avant contrat est établi entre eux. Chez un acheteur particulier, cette promesse de vente est établie entre les deux parties à l’amiable et à l’écrit. Le contenu de celle-ci est donc connu des deux parties. Cette promesse de vente est importante pour se fixer sur la vente elle-même et arrêter toute recherche de nouveaux acheteurs. Toutefois, un contrat peut être constitué de plusieurs clauses qui peuvent porter préjudice au vendeur. Le cas se présente lorsque la vente de fait à un promoteur, qui, lui attend le déblocage de financement des établissements bancaires. Dans le cas où ce dernier ne fait pas attention au contenu de l'acte, il peut tomber dans le piège. Il s’agit en général d’une clause de garantie de financement d’achèvement qui est inséré dans l’avant-contrat. Cela signifie que même après la signature de cette promesse, la vente peut ne pas aboutir à tout moment lorsque l’institution bancaire n’a pas financé l’achat. Ainsi, c’est comme si aucun accord n’a été établi et le contrat de vente n’aura pas lieu. Pour épargner toute déception du vendeur, le promoteur immobilier à éviter.
Un délai d’attente de signature de contrat assez long
Vendre un bien immobilier n’est pas un jeu. Les transactions peuvent être dangereuses autant que la lenteur de la procédure. À la différence d’une vente d’un immeuble à un particulier, la vente à un professionnel est plus longue. Il faut beaucoup de patience de la part du vendeur. Le temps qui s’écoule entre la promesse de vente et la signature du contrat authentique peut prendre dans les dix-huit mois. Effectivement, ce délai est très lent alors il serait convenable de bien évaluer le bien, le prix de l’attente, le risque de rupture de l’avant-contrat à tout moment. Ainsi, vis-à-vis de tous ces paramètres, le conseil d’un professionnel ou même de faire accompagner par ce dernier est le plus recommandé afin d’échapper à ces leurres de la part des professionnels, qui pourraient beaucoup coûter pour le vendeur.